Le point de bascule d’Emmanuel Delattre
€15.00Plus de soixante mille personnes disparaissent chaque année dans ce pays.
Plus de soixante mille personnes disparaissent chaque année dans ce pays.
5413359… est un roman à miroirs faisant à ciel ouvert la démonstration de sa propre démarche : alors que l’œuvre traite du plagiat, l’ouvrage lui-même en est le produit.
Ce recueil avec ses textes, ses poèmes, ses illustrations sent le terroir, le fumet de bécasse, l’odeur des cépages de nos régions.
«Mon pays est une prison où le quartier des femmes est délimité par de hauts murs et gardés par des pères et frères jaloux. La porte y est ouverte, mais si tu tentes l’aventure hors de ces murs, hyènes et charognards se battront pour une parcelle de ta peau»
« … L’avancée du soleil gagne le bord des falaises, le jour va rentrer dans la vallée.
C’est comme un surlignement d’argent, auréolé d’une lumière orange, brumeuse, le faisceau d’une lampe dardé par une main très lointaine, très haute. »
Il est important de laisser une trace de cette lutte et de la richesse des relations nouées.
« Me voilà dans l’attente. Dans l’attente.
Je vais dans une ville qui s’appelle Paris et j’attends qu’un long tube métallique puisse m’y emmener… »
Certains passages m'ont fait hurler de rire. D'autres juste sourire et de très beaux passages m'ont donné matière à réfléchir. Le ton décalé, le rythme qui s'accélère, voire s'affole, le second degré, l'ostentation assumée.
Sem est arrivé en France pour trouver une vie nouvelle.
« Où que vous soyez, tout est illusion ! Le vrai de l’homme se cache quelque part. »
« C’est un chalet de montagne qui brille dans les derniers éclats du soleil couchant. Les prairies autour ont été fauchées, les bûches sont bien rangées sous la galerie, des notes de musique s’échappent par une fenêtre ouverte. Un piano qui joue qui joue du Debussy. De temps à autre, on entend des pas sur la galerie … »
« Veuillez composer votre regard à l’abri des codes », murmure-t-on.. »
Pour ce livre d’artiste contacter l’auteur : janek@orange.fr
Pourquoi j’ai pris cette photo ?
Ben rien à dire en fait !
Originaire du Congo-Kinshasa, Donnet Sisa-Nzenzo raconte ses premières années en France.